L’exécution de sprints en cote a de multiples avantages. Ainsi chaque athlète qui voudrait améliorer ses capacités athlétiques devrait pratiquer ce type d’effort.
Fort logiquement, et c’est ce qui nous intéresse, le principal bénéfice reste tout de même l’amélioration de vos capacités de sprint. En effet plusieurs facteurs rendent les sprints en cote efficaces à l’augmentation de votre vitesse.
Dans cet article nous allons nous intéresser spécifiquement à un seul de ses facteurs : la mécanique de sprint.
Lisez donc la suite pour découvrir comment les sprints en cote perfectionnent votre technique de sprint…et par extension améliorent aussi vos capacités de vitesse de sprint.
Ne négligez pas l’importance de votre mécanique de sprint
Bien que le sprint soit un effort qui semble à première vue purement athlétique et instinctive, la technique y joue quand même un rôle prépondérant.
En effet pour atteindre votre plus haut niveau de vitesse vous devez acquérir une mécanique de course qui vous permet de vous déplacer efficacement et ceci sans perte d’énergie dans des gestes superflus. Ainsi le bon mouvement de vos jambes et de vos bras, la position et l’inclinaison de votre corps ou encore la position de votre tête sont autant de paramètres à maitriser si vous souhaitez devenir la version de vous la plus rapide et explosive de vous-même.
D’ailleurs ce n’est pas un hasard si les meilleurs sprinters mondiaux passent des heures chaque semaine à perfectionner cette composante du sprint.
Vous n’êtes peut être pas un sprinter mais pour atteindre votre plus haut niveau de vitesse vous devez vous aussi porter une attention particulière à l’amélioration de votre mécanique de sprint.
Comment les Sprints en cote améliore votre mécanique de sprint
Mécanique de sprint différente en ce qui concerne l’accélération et la vitesse maximale
Tout d’abord vous devez savoir que biomécaniquement, accélérer et sprinter à vitesse maximale sont 2 choses légèrement différentes.
Ainsi l’une des principales différences concerne l’inclinaison vers l’avant de votre corps. En effet en phase d’accélération vous devez pencher légèrement votre corps vers l’avant pour pouvoir augmenter votre vitesse efficacement. Alors qu’en phase de vitesse maximale votre corps doit être droit et rectiligne pour atteindre votre pic de vitesse.
Ni trop ni pas assez
Comme vu plus haut pour être capable de réaliser des accélérations explosives, vous devrez penchez votre corps légèrement vers l’avant. En effet cela permettra d’orienter votre centre de gravité dans la direction désirée et d’appliquer plus de puissance dans cette direction.
Le problème est qu’en penchant trop votre corps, vous provoquerez l’effet inverse : des accélérations qui manque de punch. Ainsi vous manquerez d’équilibre et vos appuis ne seront donc plus aussi puissants. Il faut donc trouver le juste équilibre.
Les sprints en cote perfectionnent votre inclinaison vers l’avant
C’est là que les sprints en cote s’avèrent de formidables enseignants car ils vous permettront de trouver l’inclinaison optimale. En effet pour sprinter à pleine vitesse sur une pente ascendante, vous serez obligé d’incliner de votre corps vers l’avant. Et ça vous le ferez de façon instinctive et inconsciente.
Dans le cas contraire, vous ne serez jamais capable de générer la puissance nécessaire pour réaliser un sprint en cote à vitesse maximale. Si vous ne me croyez pas, essayez de sprinter dans une pente avec le corps et le buste droit et dites-moi à quel point vous vous êtes senti rapide.
Bref, l’intérêt est que lors de votre sprint sur surface plate, vous vous inclinerez plus naturellement vers l’avant. Vous serez donc plus apte à produire plus de puissance lors de vos appuis et de réaliser de plus explosives accélération.
Ce qu’il faut retenir
Bravo pour tous tes articles de très grandes qualités qui m’aide beaucoup et pour ta chaine YouTube vraiment super bien faite et intéressante.
Je voulais te poser trois questions. La première et de savoir si tous les exercices peuvent être pratiqué par un enfant de 13 ans sans danger, comme par exemple le squat.
La deuxième et de savoir si je peut augmenter la longueur des distance de l’entrainement présenté dans Vélocité et le faire 4 fois par semaine si aucune fatigue n’est constaté.
La dernière et de savoir si les fentes avec une barre de 10 kilo sont intéressantes pour des bénéfices de vitesse sur 200m et la distance idéal qu’il faut parcourir pour des 200mètres.
Bravo et merci beaucoup. Bon courage pour la suite et force a toi.
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Je voulais te poser trois questions. La première et de savoir si tous les exercices peuvent être pratiqué par un enfant de 13 ans sans danger, comme par exemple le squat.
La deuxième et de savoir si je peut augmenter la longueur des distance de l’entrainement présenté dans Vélocité et le faire 4 fois par semaine si aucune fatigue n’est constaté.
La dernière et de savoir si les fentes avec une barre de 10 kilo sont intéressantes pour des bénéfices de vitesse sur 200m et la distance idéal qu’il faut parcourir pour des 200mètres.
Bravo et merci beaucoup. Bon courage pour la suite et force a toi.
Ps: je ne sais pas si tu as reçu mon premier commentaire
Salut,
Pour répondre à ta première question, aucun exercice n’est mauvais en soi, c’est plutôt les exercices mal exécutés qui sont néfastes. Donc le plus important à 13 ans, c’est de maitriser les contraintes techniques des exercices pour construire des bases sur lesquelles on pourra s’appuyer par la suite pour progresser. Pour reprendre ton exemple du squat, il faut viser avant toute chose la bonne exécution du mouvement pour ensuite être capable de performer le plus hautement possible sur cette exercice.
Pour la 2ème question, tu peux augmenter la distance mais je préfère que tu augmentes le nombre de répétition. Après pour le 4 fois par semaine, pourquoi pas mais je préfère quand même 3 fois par semaine qui permet un jour de repos entre chaque séance.
Pour la 3ème question, il n’y a pas de distance idéale. ça dépend des faiblesses de l’athlète, de 0 à 50 M cela permettra de travailler la vitesse et de 80 à 200m cela permettra de travailler l’endurance de vitesse.